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La CGT-FO, un syndicat authentique
Salariés / Actionnaires (même s’ils ont en commun la santé de l’entreprise) sur le partage des revenus du couple Travail / Capital
Il faut donc se défendre
- l’union fait la force
- les intimidations ou actions coercitives sont plus faciles
Il est préférable de le faire collectivement
C’est le rôle des syndicats
L’unité syndicale, une fin en soi ? Est -elle possible? Est-elle souhaitable?
Condition préalable :
accord sur la définition et le rôle du Syndicat accord sur les finalités (obtenir des résultats ou accompagner la prise du pouvoir puis le pouvoir) accord sur les méthodes (la négociation, le grève,...)
Sans cette convergence de vue tout n’est qu’illusions....perdues.
L’unité peut se faire sur des sujets précis, au plan local au niveau de l’entreprise ou de l’atelier.
FO est d’accord pour unir ses efforts avec tous ceux qui adhèrent à ses principes fondateurs que sont l’indépendance, la politique contractuelle et la solidarité
Qu’en est-il ?
- la CGT adhère au dernier mais pas aux deux autres sauf par opportunisme (c’est la principales raison de la scission de 1947 qui engendra la création de FO)
- la CFDT adhère au deux derniers mais ses liens avec les politiques sont trop voyants (ne dit-on pas que c’est le ministère du travail bis )
- la CGC adhère aux deux premiers mais est par fondement catégorielle
- la CFTC a-t-elle encore un poids?
On le voit, au plan National, il est difficile d’être d’accord sur tout (faut-il d’ailleurs l’être quand on sait la faible marge qui existe entre unité et uniformité comme c’est le cas dans les pays totalitaires).
Ceci n’empêche pas de s’entendre au plan local au niveau de l’entreprise où les doctrines sont moins marquées.
Avant 1789 : dans une France essentiellement agricole, l’aristocratie et le clergé possèdent la richesse du pays et exploitent le tiers état qui est dispersé . Seuls certains métiers artisanaux s’organisent autour de corporations qui ne conçoivent l'entraide qu’à leur niveau et perpétuent elles aussi les privilèges (fils du maître).
1789 : la révolution dans son élan abolitionniste face aux privilèges supprime les corporations mais ne les remplace par rien d’autre. Pire, la loi "le Chapelier" (1791) qui interdit la liberté d’association au nom de la liberté d’entreprendre , va même aggraver le sort de la classe ouvrière qui est en train de naître et empêchera la création des syndicats pour presque un siècle.
Première moitié du 19e siècle : révolution industrielle, naissance du prolétariat urbain. Les révolutions de 1830 et 1848, bien que déclenchées par le mécontentement ouvrier ne modifient pas leur sort et au contraire renforcent "la bourgeoisie". Le "prolétaire" vit dans la misère . Il est totalement démuni face à la maladie et la vieillesse .
Apparition des premières sociétés mutualistes (besoin d'entraide mais aussi façon de détourner la loi)
Apparition des premiers syndicats clandestins
1895 : Congrès constitutif de la CGT à Limoges
1902 : Congrès de Montpellier ( fusion de la Fédération des métiers et de la fédération des Bourses du Travail)
1906 : CHARTE D’AMIENS (Charte d’unité et d’indépendance)
1914-1918 : Guerre
1917 : Révolution Russe
1919 : Création de la CFTC
1921 : Congrès de Lille: 1° Scission: Création de la CGT-U (tendance communiste)
1936 : Réunification Syndicale (Front Populaire) la CGT-U rejoint la CGT
1939 :
Pacte Germano-Soviétique : 2° Scission et réveil de la CGT-U1943 :
Accord du Perreux : Réunification Syndicale : CGT1947 :
Noyautage de la CGT par le PCF : 3° Scission ou la CGT donne naissance à :Mise en place de la Sécu et de la retraite par répartition pour remplacer le système par capitalisation en faillite.
Mise en place des conventions collectives , des accords d’entreprises, etc., etc